Started as a xerox zine, a saturated compilation of drawings done by amateurs, musicians or comics authors, Nazi Knife explored, in its more recent issues, some more singular editorial approaches: the publication seen as a library, as a collection of motley elements, where raw materials, symbolic references or cultural products could be combined, or as the visual repetition of few fetishistic obsessions, modulated by an architecture of filters, quite opaque to say the least.
Radically moving away from their previous logic of designing a counter culture anthology, Jonas Delaborde and Hendrik Hegray, both authors of Nazi Knife from the start, present in this new publication, edited by Paraguay, a dozen iconographic sequences, assembled as to build a mega structure with multiple entrances, all congested. Each insular ensemble answers to its own mechanics, but they’re all parts of the same dusty mind palace.

(D’abord conçu comme un xerox zine, compilation saturées de dessins faits par des amateurs, des musiciens ou des auteurs de bande-dessinée, Nazi Knife explore de nouvelles approches éditoriales dans ses numéros les plus récents : la publication comme bibliothèque, collection d’éléments hétéroclites dans laquelle les matériaux bruts, les références symboliques et les productions culturelles peuvent être combinées — ou modulées, selon la répétition visuelle de quelques obsessions fétichistes — par une architecture de filtres pour le moins hermétiques.
Jonas Delaborde et Hendrik Hegray, auteurs de Nazi Knife à ses débuts, s’écartent radicalement ici de leur projet initial cherchant à concevoir une anthologie de la contre-culture, et présentent, dans cette publication éditée par Paraguay, une douzaine de séquences iconographiques. Leur montage dessine une méga-structure aux multiples entrées dont chacune paraît congestionnée. Les séquences ont chacune leurs propres règles mais toutes appartiennent au même palais mental poussiéreux.)